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En savoir plus sur l'incontinence : L’incontinence urinaire, ou perte involontaire d’urine, toucherait en France 20 à 30 % des femmes et environ 8 % des hommes de 65 ans, bien qu’il soit très difficile de connaître la part précise, car peu d’entre eux osent consulter pour cela.
L’incontinence urinaire peut être d’effort, due à un relâchement du muscle qui ferme la vessie et des muscles du périnée. Cela fait suite généralement aux changements hormonaux des femmes de plus de 50 ans ou à un accouchement.
Elle est sinon dite par impériosité, résultat d'une trop grande sensibilité de la vessie qui se contracte alors qu'elle n'est pas pleine, qui déclenche alors une envie d’uriner.
L’incontinence peut également être mixte.
Parce que pouvant limiter les pratiques du quotidien, elle peut se révéler une vraie source de gêne et d’angoisse. Dès les premières manifestations, il est conseillé de consulter son médecin ou pharmacien, car des solutions existent.
Cela peut passer par des techniques de rééducation du périnée et des muscles de la vessie, ou comportementales pour mieux gérer ses envies d’uriner. Des médicaments en application locale peuvent parfois être prescrits, et lorsque les muscles du périnée sont trop relâchés, une bandelette de polymère peut être posée à travers le vagin et la peau de l'abdomen lors d’une intervention chirurgicale d'une demi-heure sous anesthésie locale ou péridurale (méthode TVT).
De manière préventive, il est conseillé de muscler sa vessie et son périnée, tout en évitant les sports qui forcent sur le périnée, de réduire sa consommation de boissons diurétique telles que le café, thé, alcool… et de ne pas boire en de grosses quantités le soir.
